MAT MANERI, DANIEL LEVIN – 18 décembre 2025 – 20h30

concert

Jeudi 18 décembre – 20h30

Chapelle Sainte Anne

1218aDANIEL LEVIN

 daniel-levin.com

Extrait interview : citizenjazz.com/Daniel-Levin.html

Compositeur, improvisateur iconoclaste, partisan d’un lâcher-prise et d’une liberté sonore qui lui confèrent un rôle de passeur entre musique contemporaine et jazz, Europe et Etats-Unis, le violoncelliste Daniel Levin possède un jeu captivant, oscillant entre ingénuité et technicité. Le résultat d’une passion insatiable pour les sons nus. Vorace, il multiplie les collaborations avec tout ce que la scène new-yorkaise compte de créateurs depuis une quinzaine d’années

Ma rencontre avec Mat Maneri (alto) remonte au Conservatoire de Musique de Boston (New England Conservatory of Music), dans les années 1990. Comme je l’ai évoqué, j’étudiais la composition et l’improvisation avec son père, Joe Maneri, qui nous a quittés en 2009. J’allais voir les concerts de son quartet religieusement. J’étais abasourdi, ébahi par la sophistication de la dynamique du groupe et par la virtuosité de chacun de ses membres. C’est là que j’ai constaté que Mat avait réussi à créer un son et une approche unique de l’improvisation pour instruments à cordes. Il m’a aidé à avancer sur ma propre pratique au violoncelle. Jouer avec lui est passionnant et extrêmement valorisant. L’alto et le violoncelle sont des instruments très similaires, on utilise les mêmes cordes, séparées d’une seule octave. C’est dans ce cadre acoustique spécifique que nous composons, que nous sommes capables de jouer avec des variations de timbres et de sons très larges.

MAT MANERI

« Le premier problème que j’ai dû résoudre, c’était comment jouer du jazz sur un instrument à cordes. Je connaissais Stéphane Grappelli, bien sûr, mais je voulais être capable de jouer comme les grands noms du jazz, comme Miles Davis ou John Coltrane. »
 
Mat Maneri, figure majeure de l’improvisation musicale de sa génération, est né à Brooklyn en 1969. Il commence l’étude du violon à l’âge de cinq ans, mais depuis qu’il a emprunté un alto pour une jam session au festival ECM de Badenweiler en 1998, il a fait de cet instrument son instrument de prédilection. Parmi les influences importantes sur l’œuvre de Maneri – outre les grands noms du jazz – figurent la musique baroque (qu’il a étudiée avec Robert Koff, cofondateur du Quatuor à cordes Juilliard), Elliott Carter et la Seconde École de Vienne de Schoenberg, Berg et Webern, qui occupait également une place centrale dans la vie de son père, le regretté et grand saxophoniste, clarinettiste, compositeur et pédagogue [...].

 

 

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